Après la réalisation des biréacteurs d'affaires Falcon 10 et 20, il restait à Dassault, de contenter les clients qui voulaient traverser l'Atlantique Nord ou les Etats-Unis sans escale. Cela supposait que pour une cabine équivalente à celle du Mystère-Falcon 20, il fallait un avion plus lourd et plus puissant.
En 1974, la formule retenue était un triréacteur Garret TFE731-3 de 1630 kgp et désigné Falcon 20-3, puis Falcon 25. Mais cette désignation laissait penser que les études étaient antérieures aux projets Falcon 30 et 40, il devint donc Falcon 50. Marcel Dassault imposa le re-dessin avec un fuselage plus court, compensé par une aile plus grande et plus allongée, le projet prit alors le nom de Falcon 50B avant de revenir définitivement Falcon 50 en 1976.
Trois prototypes furent construits. Le premier effectua son premier vol le 7 novembre 1976 par Hervé Leprince-Ringuet et Gérard Joyeuse durant 80 minutes au cours desquelles les objectifs de 650 km/h et 6.500 m d'altitude furent atteints. Cet appareil entra en chantier de janvier à mai 1977 pour changement de voilure. En effet les aérodynamiciens de Dassault étudièrent et conseillèrent l'emploi d'une voilure au profil dit "supercritique". Les effets étant une augmentation de la vitesse de croisière, économie de carburant de l'ordre de 10%, augmentation de la capacité des réservoirs, la décision d'en équiper tous les nouveaux avions fut prise.
Depuis le 31 mars 1979, le Falcon 50 détient le record de distance dans la catégorie C-1h (masse au décollage entre 12 et 16 tonnes), piloté par Randolph M.Kennedy il a parcouru 6.099,91 km entre Bordeaux et Washington (DC).

La fabrication de la structure est répartie entre l'Aérospatiale (fuselage) et Dassault-Bréguet avec la participation de sous-traitants : Latécoère, Reims Aviation, Hurel-Dubois, Potez. Le train est fabriqué par Messier-Hispano.
L'assemblage, les essais et premiers vols étant assurés par Dassault à Bordeaux-Mérignac.

Depuis 1997, le Falcon 50 n'est produit que dans sa version 50EX équipée d'une avionique modernisée modèle Pro Line 4 de Collins et de moteurs Allied Signal TFE 731-40. Le premier vol de cette version a eu lieu à Mérignac le 10 avril 1996.

Enfin, la Marine Nationale a commandé 4 Flacon 50 d'occasion, transformés en Falcon 50 M "Surmar" pour les missions telles que les déploiements isolés outre-mer, la surveillance aéro-maritime, la surveillance des zones économiques exclusives, etc... pour lesquelles l'Atlantic est peu adpté.

Début 2002, 318 Falcon 50/50EX avaient été livrés.

Aile basse, trois moteurs à l'arrière, empenage horizontal à mi hauteur de la dérive.

La confusion la plus probable est avec son grand frère, le Falcon 900. Il n'est pas facile de les distinguer de loin tant leurs formes sont proches. Le 900 est un peu plus long et large mais seul un oeil exercé peut les distinguer instantanément. De près, le moyen le plus simple est de comparer les hublots : il y en 7 grands sur le Falcon 50 contre 12 petits sur le 900.

Les Falcon 10/100, 20/200 et 2000 sont biréacteurs.

Tous les autres tri-réacteurs à l'arrière sont dotés d'un empennage en T. C'est cas du Yak 40, de dimensions assez proches, ou du Yak 42 un peu plus long.

Beaucoup sont utilisés par des gouvernements pour le transport de chefs d'états ou par des grandes sociétés pour leurs cadres et leurs clients.