Préambule
Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un choix entre négatif et diapositif... le choix du film est capital pour le résultat photo,
il s'agit donc de définir précisément les capacités et intérêts des négatifs et diapos.
Le bon vieux négatif
Le négatif, c'est le support le plus répandu, on en trouve partout dans une gamme assez large, du 100 au 400 ASA.
Le réseau de développeurs et distributeurs est très dense, c'est donc le plus pratique. On trouve des sensibilités extrêmes (3200 ISO) mais sans aucun intérêt pour la photo d'avions.
ASA, qu'est-ce ? C'est l'unité de sensibilité du film. On trouve aussi "ISO".
La sensibilité, c'est la capacité de fixation d'une image selon son degré de luminosité :
pour un même temps d'exposition et des réglages équivalents, un film 800 ASA captera beaucoup plus de lumière qu'un film à 100 ASA.
Autrement dit : le 400 ASA permet de faire par temps très nuageux ce qu'un 100 ASA ferait par grand beau temps.
Oui, mais... y'a forcément un inconvénient, ça serait trop beau. Plus la sensibilité est grande, plus le "grain" sera gros.
Donc, pour avoir une résolution maximale, mieux vaut une sensibilité assez réduite.
Mais de nos jours, on peut dire qu'à 400 ASA, les négatifs sont de bonne qualité et n'offrent plus vraiment
de différence majeure par rapport au 100 ASA. Le prix, quant à lui, est très raisonnable, la différence entre du 100 et du 400
n'excédant généralement pas 20% du prix du 100.
Il est donc judicieux d'avoir du 100 et du 400 ASA dans son sac photo, le rapport qualité/prix est très bon. Le 100 pour les journées ensoleillées, le 400 pour les autres.
N'importe quelle pellicule de grande marque fait l'affaire (Kodak ou Fujifilm).
Les pellicules sans marque qu'on trouve parfois dans les supermarchés sont à éviter.
La diapositive
La diapositive, dans la gamme de sensibilité du négatif, n'a qu'un seul avantage sur lui : sa capacité à être facilement projetée sur un écran.
Sa qualité se dégrade très rapidement avec l'augmentation de sa sensibilité.
Alors que la sensibilité des négatifs commence à 100 ASA, on trouve des diapos entre 25 et 100 ASA, et cette gamme-là va donc posséder
des avantages conséquents au niveau de la résolution : en effet, comme on l'a dit plus haut, plus le film est sensible et moins
la résolution est bonne. A 25 ASA (en disparition malheureusement), la résolution est donc exceptionnelle.
Entre négatif et diapo, c'est affaire de goût... la résolution d'une diapo entre 50 et 75 ASA est très bonne mais celle
du négatif 100 ASA est déjà largement suffisante pour un usage semi-professionnel voire professionnel... et le négatif offre des
facilités d'utilisation, de ravitaillement, de développement qu'on ne retrouve pas avec la diapo.
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