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Guide d'identification Dassault Super Etendard |
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Plan 3 vues |
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Historique |
Le Super Etendard est une version extrapolée de l'Etendard IV, entrée en service à partir de 1978. Doté d'une voilure modernisée (dispositifs d'hypersustentation plus efficaces) et équipé d'une avionique plus performante, il ne possède que peu d'éléments en commun avec son prédécesseur, si ce n'est une apparence extérieure globalement proche. Les missions dévolues au nouvel avion étaient les mêmes, c'est-à-dire l'assaut terrestre (par l'adjonction d'un système inertiel de navigation et d'attaque plus précis disposant de nouveaux modes), l'assaut à la mer (grâc au missile AM 39), l'appui feu et la défense de la flotte (emport du missile AA Matra Magic). A cela s'ajoutait la dissuasion nuclaire car il pouvait emporter la bombe AN 52.
Deux prototypes ont été construits à partir de cellules de IVM. Le premier a volé le 28 octobre 1974 et a engrangé 620 heures de vol au cours de 520 vols jusqu'en novembre 1977. Le premier des 71 exemplaires de série est sorti des chaines de montage en novembre 1977 et a progressivement remplacé les Etendard IVM et les F-8E(FN) Crusader de la BAN de Landivisiau.
L'appareil fut fréquemment modifié pour répondre aux nouvelles exigences du combat moderne, ce qui amena à l'existence de plusieurs standarts :
Une première améliortion a conduit la Marine à équiper ses appareils d'un brouilleurs Barracuda, de lanceurs de paillettes Phimat et de donner au SE de nouvelles capacités de bombardement.
Le programme Super Etendard Modernisé (SEM) visait à améliorer la détection radar, le système de navigation et d'attaque, et à retravailler l'ergonomie du poste de pilotage. Ainsi, le radar Agave fut remplacé par l'Anémone, plus puissant, les calculateurs de tirs furent modifiés et le système HOTAS (Hands On Throttle And Stick) fut appliqué à l'habitacle. Le pilote disposait aussi d'une nouvelle VTB (Visualisation Tête Basse) et d'une véritable VTH (Visuatlisation Tête Haute). Le premier SEM a été livré en 1993, le dernier en 1998.
En passant au standart III, le SEM ajouta à sa panoplie l'utilisation de la nacelle de guidage laser ATLIS combinée au missile AS30L.
Le standart IV, très récent, a permis au SEM de reprendre les missions de reconnaissance jusque là attribuées aux Etendard IVP/PM, par l'introduction de nacelles photo, entre autres éléments annexes.
Le standart V, dernière étape de la mise à niveau de cet appareil, permettra à l'horizon 2003-2005 de lui donner des capacités de bombardement de précision de nuit (par l'introduction des JVN en cockpit et l'adaptation d'un pod FLIR).
Ces évolutions sont appliquées en rétrofittage sur les autres appareils, ne subsistant au bout d'une compte qu'une seule et même évolution de l'avion. Le Super Etendard devrait progressivement quitter la flotte, remplacé par le Rafale Marine. |
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Spécifications |
Dimensions |
Envergure |
9,60 m |
Envergure (ailes repliées) |
7,80 m |
Longueur |
14,31 m |
Hauteur |
3,85 m |
Surface alaire |
28,4 m² |
Masse à vide |
6 250 kg |
MTOW |
11 900 kg |
Charge maximale |
2 100 kg |
Carburant interne |
2 612 kg |
Performances |
Distance franchissable |
750 mn (1 396 km) |
Vitesse maximale |
A 11 000 : Mach 1.3 Au niveau de la mer : Mach 0.97 |
Vitesse d'appontage |
135 kt (250 km/h) |
Plafond pratique |
45 000 ft (13 700m) |
Armement |
Canon |
2 monotubes DEFA 553 de 30 mm avec provision de 125 obus chacun noyés dans la partie inférieure des entrées d'air. |
Air-Air |
Matra Magic 2 |
Air-Surface |
AS30L, ASMP, AM 39 Exocet, BAP 100, BAT 120, bombes diverses et lance-roquettes. |
Pods et réservoirs |
ATLIS, brouilleurs Barracuda et Phimat, pod caméras Oméra 31 (100, 150, 200 et 600 mm) et réservoirs d'appoint de 625 ou 1 100 L. |
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Motorisation |
Version |
Spécificités |
Toutes versions |
Un turboréacteur SNECMA Atar 8K-50 de 5 000 kgp (version sans postcombustion de l'Atar 9k50 des Mirage F1). |
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Critères d'identification |
Le Super Etendard dispose de quelques éléments qui permettent une identification aisée :
un nez épais pour abriter le radar DE Anémone et surmonté du logement de la perche de ravitaillement (1);
Des gouvernes de direction au premier quart de la dérive (2);
Des ailes en flèche (3);
Des gouvernes de direction en flèche prononcée aussi (4).
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Ne pas confondre : l'Etendard IV, le Mirage F1. |
Les observateurs inexpérimentés pourraient être tentés de confondre l'Etendard IV ou le Mirage F1, le premier parce qu'il dispose quasiment de la même silhouette et le second parce qu'il a une aile en flèche. Nous vous reportons aux pages concernant ces avions sur ce site pour les différencier.
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Pays utilisateurs |
FranceArgentine |
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Témoignages de pilotes |
indisponible |
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Photos |
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Auteur : Sergio |
Photos : Dassault, Wingshots, Pégase et la Marine Nationale. |
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