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Guide d'identification Boeing 737 |
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Plan 3 vues |
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Historique |
En 1958, la firme américaine Boeing annonça qu'elle lançait un programme d'étude en vue de construire un biréacteur court-courrier capable de compléter la gamme existante pour le transport de passagers offerte par ce constructeur.
Original Series
L'objectif des dirigeants de Seattle était de disposer d'un appareil capable de concurrencer des avions comme la Caravelle, le BAC 111 ou le DC9. Les deux derniers étaient soient très avancés dans la phase de tests (pour le BAC 111), soit sur le point de prendre l'air (DC9), soit déjà en service (la Caravelle volait sur les lignes commerciales depuis cinq ans déjà). Du coup, Boeing avait beaucoup de chemin à rattrapper et toute une philosophie aéronautique à acquérir et à développer.
Les exigences avancées en 1964 tendaient vers un avion d'une capacité de 65-80 passagers et un rayon d'action compris entre 1 000 et 1 500 kilomètres. La compagnie aérienne allemande Lufthansa se montra rapidement intéressée et les négociations qui suivirent amenèrent les ingénieurs à trancher pour une capacité de 100 places.
Les choix techniques se portèrent aussi vers des moteurs montés sous les ailes (alors que les concurrents avaient fait le choix de moteurs placés à l'arrière) pour différentes raisons :
- meilleure accessibilité pour les réparations ;
- plus de place à l'arrière de la cabine ;
- meilleur centre de gravité ;
- moins de tuyauteries.
Après quelques essais infructueux pour le dessin de l'aile, Boeing réussit à trouver l'équilibre idéal, avec des moteurs presque plaqués contre la voilure (de façon à ne pas être trop proches du sol).
Boeing fit en sorte que le 737 ait un maximum de pièces communes avec les autres avions de la gamme, selon la même philosophie qui avait amené à la création du 727. Ainsi, l'appareil avait 60% de pièces communes avec le 727 (dont les portes, l'avionique, les nacelles des moteurs et autres composants).
Classic Series
Les deux premières gammes de 737, le -100 et le -200, étaient des avions utilisant des techniques qui dataient du début des années cinquantes et qui devaient beaucoup au 707, ce qui explique le gros diamètre de son fuselage. Cependant, à partir de 1981, Boeing commença à construire des appareils plus spacieux et bien plus silencieux et modernes. La série -300 inaugura l'installation des moteurs CFM-56, produits conjointement par General Electric et la SNECMA, sur cette classe d'appareils. D'un diamètre bien supérieur aux Pratt & Whitney JT8D qui équipaient les -100 et -200, le CFM-56 avait une garde au sol beaucoup trop basse pour un appareil au train aussi court. Du coup, quelques ingéniosités techniques ont été utilisées pour contourner ce problème :
- les accessoires du moteur ont été placés sur les côtés du moteur pour gagner de la hauteur ;
- la partie inférieure et la lèvre de la nacelle ont été aplaties ;
- les moteurs furent installés plus en avant et inclinés de 5° de manière à orienter le flux d'air chaud sortant vers le sol, avec pour conséquence de réduire l'échauffement de la cellule voisine et en plus, d'apporter une "assistance vectorielle" pour le décollage.
Le CFM-56 avait, en plus, un rendement supérieur de 20% au JT8D, ce qui a beaucoup profité aux appareils qui en furent équipés, le 737-300, -400 et -500.
Au cours de la production, de nombreux changements ont été apportés à la série Classic (-300, -400, -500) pour lui permettre d'accompagner l'évolution technologique des concurrents. Voici les principaux :
- extinction automatique du feu de parking avec la rétraction du train ;
- système automatique de pressurisation de la cabine (DCPCS) ;
- nouvelles options radios et coms (VHF3, HF, SELCAL, ACARS et T-CAS) ;
- intégration d'EFIS pour afficher les paramètres moteurs ;
Le dernier avion de la Classic Series a été livré en février 2000.
Next Generation
Avec la concurrence accrue de la compagnie Airbus (aujoud'hui EADS), Boeing s'est vu obligé de retourner à la planche à dessin pour offrir à ses clients une nouvelle génération de 737 techniquement évoluée et capable de répondre aux nouvelles exigences du transport commercial.
En 1993, Boeing lança le programme 737-X, qui déboucha sur la Next Generation (-600, -700, -800, -900, BBJ, BBJ2...). Les principales évolutions furent les suivantes :
- moteurs CFM56-7 équipés de FADECs ;
- nacelles redessinées ;
- ailes redessinées et plus longues ;
- nouveau dispositif hypersustentateurs avec un repositionnement des flaps et slats ;
- nouveau cockpit avec de nombreux EFIS.
La différence majeure entre toutes les versions de la Next Generation réside essentiellement dans la longueur du fuselage, comme le montre l'infographie ci-dessous :
Aujourd'hui, près de 5 000 Boeing 737, toutes variantes confondues, volent dans le monde.
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Spécifications |
Etant donné le nombre de versions encore en service, les caractéristiques sont ici présentées par tableaux successifs, suivant la génération étudiée : |
"Original Series" |
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737-100 |
737-200 Adv |
Longueur (m) |
28,65 |
30,48 |
Hauteur (m) |
3,73 |
3,73 |
Diamètre du fuselage (m) |
3,53 |
3,53 |
Envergure (m) |
28,35 |
28,35 |
Surface alaire (m²) |
102 |
102 |
Finesse |
7.42 |
7.92 |
Nb passagers max. |
115 |
130 |
MTOW (kg) |
44 225 |
58 150 |
MLW (kg) |
40 687 |
46 720 |
Capacité en carburant (kg) |
14 292 |
15 750 |
Performances |
VMO (Mach) |
0.84 |
0.84 |
V. Croisière (kt/M.) |
420 / 0.73 |
420 /0.73 |
Plafond de service (ft) |
37 000 |
37 000 |
Distance franchissable (nm) |
1 590 |
2 645 |
Distance de décollage (m) |
1 829 |
1 990 |
Dist. atterrissage (m) |
- |
1 350 |
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"Classic Series" |
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737-300 |
737-400 |
737-500 |
Longueur (m) |
33,40 |
36,45 |
31,05 |
Hauteur (m) |
3,73 |
3,73 |
3,73 |
Diamètre du fuselage (m) |
3,53 |
3,53 |
3,53 |
Envergure (m) |
28,88 |
28,88 |
28,88 |
Surface alaire (m²) |
105,4 |
105,4 |
105,4 |
Finesse |
8.66 |
9.46 |
8.2 |
Nb passagers max. |
150 |
174 |
132 |
MTOW (kg) |
56 500 |
62 900 |
52 440 |
MLW (kg) |
51 709 |
56 245 |
49 895 |
Capacité en carburant (kg) |
16 200 |
16 200 |
16 200 |
Performances |
VMO (Mach) |
0.82 |
0.82 |
0.82 |
V. Croisière (kt/M.) |
430 / 0.745 |
430 / 0.745 |
430 / 0.745 |
Plafond de service (ft) |
37 000 |
37 000 |
37 000 |
Dist. franchissable (nm) |
2 591 |
2 501 |
2 998 |
Distance de décollage (m) |
1 939 |
2 540 |
1 832 |
Dist. atterrissage (m) |
1 396 |
1 540 |
1 357 |
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"Next Generation" |
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737-600 |
737-700 |
737-800 |
737-900 |
Longueur (m) |
31,20 |
33,60 |
39,50 |
42,10 |
Hauteur (m) |
3,73 |
3,73 |
3,73 |
Diamètre du fuselage (m) |
3,53 |
3,53 |
3,53 |
3,53 |
Envergure (m) |
34,32 |
34,32 |
34,32 |
34,32 |
Surface alaire (m²) |
124,6 |
124,6 |
124,6 |
124,6 |
Finesse |
8.01 |
8.63 |
10.21 |
1.91 |
Nb passagers max. |
132 |
171 |
189 |
189 |
MTOW (kg) |
56 250 |
60 330 |
78 220 |
78 220 |
MLW (kg) |
54 650 |
58 060 |
65 310 |
66 360 |
Capacité en carburant (kg) |
21 000 |
21 000 |
21 000 |
21 000 |
Performances |
VMO (Mach) |
0.82 |
0.82 |
0.82 |
0.82 |
V. Croisière (kt/M.) |
450 / 0.781 |
450 / 0.781 |
450 / 0.781 |
450 / 0.781 |
Plafond de service (ft) |
41 000 |
41 000 |
41 000 |
41 000 |
Dist. franchissable (nm) |
3 153 |
3 299 |
2 626 |
2 726 |
Distance de décollage (m) |
1 878 |
2 042 |
2 652 |
- |
Dist. atterrissage (m) |
1 340 |
1 415 |
1 634 |
1 704 |
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Motorisations |
Version |
Spécificités |
B737-100 |
2 Pratt & Whitney JT8D-7 de 6 568 kgp. |
B737-200 |
2 Pratt & Whitney JT8D-15A de 7 248 kgp. |
B737-300 |
2 CFM56-3B2 de 9 060 kgp. |
B737-400 |
2 CFM56-3C1 de 10 645 kgp. |
B737-500 |
2 CFM56-3B1 de 8 380 kgp. |
B737-600 |
2 CFM56-7B18 de 8 833 kgp. |
B737-700 |
2 CFM56-7B20 de 9 331 kgp. |
B737-800 |
2 CFM56-7B24 de 10 962 kgp. |
B737-900 |
2 CFM56-7B26 de 11 914 kgp. |
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Versions |
Version |
Spécificités |
B737-100 |
(30 exemplaires produits) Il vola pour la première fois le 9 avril 1967 et ne fut construit qu'à très peu d'exemplaires à cause de ses nombreux problèmes mécaniques, dont les reverses, qui ne fonctionnaient pas toujours. La Lufthansa fut la première compagnie à en acquérir. Il ne reste plus aujourd'hui que deux 737-100 en service dans le monde. |
B737-200 |
(40 ex. produits) Version avec une plus grande capacité en passagers (130) et équipée de moteurs plus puissants. La seule façon de le différencier du -100 serait de compter le nombre de hublots, le -200 étant légèrement plus long. De plus, les nacelles moteurs ont été rallongées de 1,14 m pour réduire la traînée. |
B737-200 Advanced |
(1 114 ex.) Amélioration de la version -200 par le changement de moteurs, plus silencieux et plus puissants, ce qui permit d'augmenter la MTOW de 2 268 kg. La série Advanced bénéficia de quelques améliorations au niveau du freinage (autobrake et antiskid) et des volets (ajout du niveau 2 et 10 aux flaps). |
B737-200C, QC & Combi |
Série cargo équipée d'une porte latérale de 3,4 x 2,18 m et d'un plancher renforcé. L'avion pouvait être converti du transport de passagers au transport de palettes en moins de 3 heures. |
B737-200 Executive |
Version VIP équipée d'un intérieur plus luxueux. |
T-43 |
(19 ex.) Version utilisée pour l'entraînement de ses équipages par l'US Navy. |
MP Surveiller |
(3 ex.) Patrouilleur maritime produit pour l'Indonesie. Il était équipé d'un radar latéral Motorola AN/APS-135(V) capable de détecter des navires à 180 km de distance. Il est reconnaissable grâce aux deux antennes noyées dans le fuselage à la base de la dérive. |
B737-300 |
(1 113 ex.) Version au fuselage plus long (149 passagers) et introduction des moteurs CFM-56 (1). On note aussi la modification de la dérive avec l'apparition de l'arête dorsale (2). |
B737-400 |
(486 ex.) Version 2,8 m plus longue que le -300. L'augmentation de la capacité en passagers (174) a obligé Boeing à ajouter une deuxième sortie de secours sur l'aile (1). De plus, un patin anti-frottement a été placée sous le fuselage à l'arrière (2). |
B737-500 |
(389 ex.) Connu sous le nom de 737 Lite, c'est le plus court de la gamme. Il combine le fuselage du -200 et les équipements du -300 et du -400. |
B737-600 |
(47 ex.) Version plus puissante du 737-500, commandée par SAS et curieusement produite après le 737-700, dont elle utilise le fuselage, deux sections d'un total de 2,38 m ayant été supprimées.
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B737-700 |
(381 ex.) Première version de la Next Generation à voler. Fuselage plus long. Nota : quelques 737-700 ont des winglets, mais ils sont peu nombreux. |
B737-800 |
(638 ex.) Appareil basé sur le 737-400, mais plus long de 5,84 m. Il emporte 189 passagers et dispose donc des deux sorties sur l'aile, en plus du patin anti-frottements et d'un train renforcé. Nota : certains 737-800 ont été livrés avec des winglets, mais ils restent encore très peu nombreux. Voici un exemple ci-dessous. |
B737-900 |
(22 ex.) Version rallongée pour concurrencer l'A321. Cependant, en choisissant de conserver le même nombre de portes et de sorties de secours que pour le -800, l'avion est actuellement limité à 189 passagers. |
B737 BBJ |
(50 ex.) BBJ pour Boeing Business Jet, un gros avion d'affaires construit en joint-venture par Boeing et General Electric. Il a volé pour la première fois le 4 septembre 1998. Il est composé du fuselage du -700 et des ailes du -800 auxquelles ont été rajoutées, par la suite, des winglets. |
B737 BBJ2 |
Version 25% plus spacieuse de l'avion d'affaires de Boeing, il est composé des ailes et du fuselage du -800; On peut le reconnaître grâce aux winglets et le différencier du 737-800 wingleté grâce à son unique sortie de secours sur l'aile, contre deux pour le -800. Par rapport au BBJ, il est aussi nettement plus long. |
B737 AEW&C |
Avion radar à faible coût développé pour les pays désireux d'acquérir un avion de veille aérienne sans pour autant investir dans des grosses unités types 707 AWACS ou 767 AWACS (coût approximatif : $190 millions pour le 737 contre environ $400 pour le 767). L'avion, encore en cours de montage, comprend une cellule et une aile de BBJ et disposerait d'un système radar fixe monté sur la partie supérieure du fuselage. Actuellement, 8 exemplaires ont été commandés. |
C-40A / 737-700QC |
Version cargo équipée d'une porte pour accueillir les palettes à l'avant. L'avion peut aussi recevoir des rangées de sièges. La désignation C-40A est réservée à l'US Navy. |
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Critères d'identification |
Le 737 est l'avion le plus courant sur toutes les plateformes aéroportuaires du monde. Dans ce cas, n'importe qui est en mesure d'en apercevoir un. Voici les éléments susceptibles d'aider à l'identification : |
Aspects généraux |
Tous les 737 disposent de certains éléments qui permettent de les identifier facilement. D'abord, c'est un biréacteur aux moteurs montés sous une aile basse. Il faut donc bien faire la différence avec la famille A319-320-321, le 757, le 767 et le 777 pour commencer. Nous vous invitons à consulter les fiches de ces appareils pour les identifier plus clairement. En dehors de ce "petit" détail, voici les autres éléments de reconnaissances applicables à tous les avions de la gamme 737 :
- gouvernes de profondeur placées sur le fuselage, avec un léger dièdre positif (1);
- nez allongé et assez pointu au bout, contraitrement à la famille A320, à nez plus rond (2);
- avion à faible garde au sol, à opposer pareillement à la famille A320, dont les avions sont plus "haut sur pattes" (3);
- hublots placés au-dessus du pare-brise pour permettre aux pilotes d'avoir une vision vers le haut (cercle rouge).
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Les "Original Series" |
Les Boeing 737-100 et -200 ont presque disparu des airs, en tout cas dans les contrées européennes. En effet, touchés par des restrictions de bruit, ces avions, même équipés de réducteurs, ne sont plus autorisés à opérer à partir d'un grand nombre de plateformes du continent. Le -100 a presque disparu (deux exemplaires en service encore recensés, pour le compte de la compagnie péruvienne Aero Continente et dans l'Armée de l'Air mexicaine) et le -200 devrait le suivre assez rapidement. Ces deux versions sont les plus faciles à identifier. Ainsi, en dehors de leur fuselage assez court, elles se caractérisent par :
- des moteurs allongés et de faible diamètre, très proches de l'intrados (1) ;
- l'absence d'arête dorsale à la base de la dérive (2).
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Les "Classic Series" et "Next Generation" |
En dehors de la longueur du fuselage, et à moins de compter le nombre de hublots (et encore...), il est très difficile de distinguer les diverses versions CS et NG du 737. L'oeil expérimenté reconnaîtra facilement le 737-500 à cause de son air pataud et de son fuselage très court. De la même façon, il identifiera le 737-800 (ou le -900... à moins que ce ne soit un -400) grâce à ses deux sorties sur les ailes, mais il aura du mal à savoir s'il s'agit d'un -400, d'un -800 ou d'un -900. De la même façon, différencier un -700 d'un -300 est presque une cause perdue. En fait, de l'avis de spotteurs expérimentés, c'est parfois difficile, même de près, et il convient de se munir du listing des plus de 5 000 Boeing 737 immatriculés (sans compter les reventes) pour être certain de son fait. Du coup, il vaut mieux se contenter de l'identification à coup sûr d'un 737 compris entre -300 et -900 plutôt que rien du tout :
- arête dorsale à la base de la dérive (1) ;
- moteurs CFM-56 plus volumineux (2).
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Opérateurs |
Impossible de dénombrer les centaines d'opérateurs, gouvernementaux, commerciaux ou privés, qui utilisent cet appareil. Nous vous renvoyons vers les listes de productions régulèrement mises à jour du site http://www.bird.ch/bharms/asr_boei.htm.
Vous pouvez néanmoins télécharger un fichier zippé au format Excel, préparé par Three Forty (merci à lui !), présentant une liste d'opérateurs privés ou autre du 737. Ce fichier est certifié sans macro ni virus. |
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Commentaires de pilotes |
Mitucci, ancien pilote sur 737-200, -300 et -500 |
"Du point de vue du pilote, le 737 est un avion robuste et sain si l'on considère son comportement en situation normale. C'est un petit appareil avec peu d'inertie donc très maniable. Les commandes de vol sont très efficaces et faciles à doser. Les versions courtes présentent d'avantage d'instabilité sur l'axe de tangage que les fuselages longs (300 et 400) mais sans que cela représente un réel handicap. Poser le 737 ne présente aucune difficulté et l'avion est globalement très facile à contrôler sans bien entendu atteindre le niveau de facilité de pilotage des Airbus de nouvelle génération à commandes électriques.
La particularité de cet avion réside d'une part dans son comportement en cas de panne moteur, singulièrement au décollage où l'avion peut rapidement se retrouver en vol dos si le pilotage n'est pas bien maîtrisé, et d'autre part dans l'importance des effets de couple moteur en tangage.
Les versions 300-400-500 sont un peu plus homogènes aux commandes mais le progrès important constaté sur ces versions réside d'une part dans l'avionique, qui avec l'arrivée des EFIS/FMS/IRS fait de cette version une machine extrêmement performante du point de vue de la gestion du vol surtout en situation dégradée (mais cela est commun à tous les avions équipés d'une avionique moderne) et d'autre part à l'arrivé des CFM56, moteurs économes et silencieux dont la gestion est grandement facilitée par exemple lors de l'utilisation de l'antigivrage qui, sur -200 est tout un "poème". |
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Anecdotes |
Les premières versions sur 737 (le -100 et le -200) étaient capables de se poser sur des pistes sommairement aménagées. Pour y parvenir, les appareils étaient équipés d'un ensemble de panneaux de déflection censés éviter les projections de graviers sur les parties sensible du fuselage. De plus l'intrados des flaps était renforcé, les feux anti-collisions se rétractaient et un ingénieux système de déviation des gaz de propulsion était installé sur les moteurs pour limiter les projections. Le Rough Strip Kit n'a jamais été adapté aux Classics, ni à la Next Generation. |
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Photos |
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Auteur : Sergio |
Photos : Wingshots, KeroZen, Pégase, Boeing, Three Forty et Steve Austin. |
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