Pour prendre un jet de combat en vol
En meeting, il arrive que les avions de combat à réaction soient en vol transonique, donc à des vitesses autour de 1000 km/h.
J'aurais tendance à conseiller de manière générale de configurer son appareil en mode "priorité ouverture" (reportez-vous à votre manuel d'utilisation), en spécifiant une grande ouverture (4.5, 5.6...). Si vous constatez que la vitesse monte au-dela de 1/2000, vous pouvez réduire un peu l'ouverture jusqu'aux valeurs idéales autour de f/8 (c'est là que l'on exploite l'objectif a l'ouverture ou il atteint sa meilleure qualité).
Fairchild A-10A Thunderbolt II |
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(crédit photo : Tomcat)
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Pour prendre un avion de ligne à réaction en vol
Là, nous sommes en présence de masses importantes généralement très claires et très lumineuses.
C'est plutôt lors des phases de décollage et d'atterrissage que l'on a la possibilité de prendre ces appareils en photo.
Ils ont alors une vitesse assez réduite.
Une vitesse entre 1/500 et 1/750 est correcte, avec un diaphragme assez fermé si possible.
Airbus A340-600 au décollage |
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(crédit photo : Tomcat)
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Pour prendre un avion à hélice(s) en vol
Une bonne photo d'un avion à hélice doit restituer l'impression de vitesse donnée par l'hélice quasiment invisible en tournant.
Il est donc nécessaire d'avoir une vitesse relativement réduite pour ne pas fixer l'hélice sur la pellicule.
C'est pourquoi utiliser une vitesse entre 1/350 et 1/500 semble un compromis raisonnable entre la lenteur nécessaire pour les hélices et la vitesse exigée par la rapidité de déplacement de l'avion. Si vous êtes en présence d'un avion très rapide (Mustang ou Corsair en présentation en meeting par exemple), n'hésitez pas à monter à 1/750 mais pas au-delà.
Lockheed Martin C-130J Hercules |
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(crédit photo : Tomcat)
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Pour prendre un hélicoptère en vol
Comme pour les avions à hélice, il est préférable de voir des pales floues sur la photo.
Cependant, l'hélicoptère étant généralement beaucoup plus lent, voire en vol stationnaire, il est possible d'utiliser des vitesses plus lentes.
On peut donc régler son appareil de 1/180 à 1/350 même avec un téléobjectif à fort grossissement.
Eurocopter Dolphin |
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(crédit photo : Tomcat)
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Pour prendre un appareil moteur tournant au sol
C'est très comparable aux hélicoptères en vol : l'appareil est quasiment immobile, et ses hélices ou réacteurs tournent rapidement.
Pour ce genre de photos, il est souvent assez facile de trouver un support pour poser l'appareil et donc réduire les risques de flou de bougé.
Si l'appareil est proche et que l'on peut utiliser un objectif en-dessous de 100mm, on peut alors descendre à 1/60 sec voire moins.
Si il est plus loin et que l'on a un 300mm, on peut régler entre 1/90 et 1/180.
Lockheed Martin C-130J Hercules |
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(crédit photo : Tomcat)
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Pour prendre un appareil immobile, au parking ou dans un musée
Deux possibilités : en intérieur ou en extérieur.
- En intérieur :
C'est difficile, il y a souvent peu de lumière dans les hangars. L'usage du flash est déconseillé.
Il faut donc dans l'idéal trouver un support ou un pied pour poser l'appareil afin de prendre des photos à vitesse lente.
Dassault Mirage III |
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(crédit photo : Tomcat)
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- En extérieur :
C'est simple, il n'y a pas de réglage particulier à faire pour obtenir un bon résultat.
Toutefois, si l'on trouve un support, il permettra de réduire la vitesse afin de pouvoir fermer le diaphragme donc augmenter la profondeur de champ.
McDonnell Douglas F-4 Phantom |
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(crédit photo : Tomcat)
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